Les écoles, les origines …
Les ECOLES
Ecole Communale de garçons
Plutôt que de bâtir une école pour les garçons, le conseil municipal crut avoir trouvé un moyen pratique pour esquiver cette dépense.
Le 7 novembre 1844, Mr Jean-Louis PENPENIC, étant maire le Conseil demande au préfet d’obtenir du ministre de l’Instruction publique d’affecter à l’école chrétienne de St Patern, tenue par les frères des écoles chrétiennes, les 350 francs que le receveur municipal perçoit sur les quatre contributions en vue d’une école communale, parce que les enfants dont le nombre ne dépasserait pas trente y apprendrait mieux le français. Sa demande n’ayant pas été acceptée par le Comité supérieur de l’Enseignement, le conseil municipal la renouvelle le 2 mai 1847.
Le 5 mai 1850 il renouvelle le même vœu en l’appuyant es motifs suivants :
1 une grande partie de la commune est à proximité de l’école des frères de Vannes.
2 Un certain nombre de villages de St Avé dépendent de St Patern
3 Les enfants mêlés aux enfants de la ville arrivent plus vite à parler français.
4 une école tenue par les frères inspire une plus grande confiance pour l’éducation morale et religieuse.
Le 8 décembre 1850 le conseil municipal renouvelle encore sa demande en assurant la somme de 200 F par an pour l’admission des enfants de la commune à l’école des frères de « la doctrine chrétienne » de Vannes. Le 1° janvier 1851, en formulant de nouveau le même vœu il demande à l’administration de la ville de Vannes la somme qu’elle désire pour cette annexion.
Le 28 septembre 1851, sur réquisition de Mr L’Inspecteur d’académie de Vannes la municipalité consent à faire une école de garçons à St-Avé, prie le maire de faire un plan d’école qui serait suffisant sans imposer de nouvelles charges à la commune. L’école sera tenue par les frères de Lammenais, dits de l’Instruction Chrétienne, de Ploërmel.
Le 2 novembre 1853, la municipalité, priée de se prononcer sur le choix de l’instituteur, frère ou laïc opte pour les frères de Lammenais « bien qu’il faille 400 F pour son installation » ce qui ne serait pas nécessaire pour un laïc parce que le gouvernement ferait la dépense pour lui. Le 16 janvier 1853, le maire annonce que le devis pour la construction de l’école de garçons monte à 7980 F. La mairie dispose de 6079 F 06 . on prie le Préfet de demander a gouvernement les 1900 F qui manquent.
Le 26 décembre 1853 le gouvernement donne seulement 1000 F pour la construction de la maison d’école. La municipalité vote 900 f 94 ; ce qui met la part communale à la somme de 6980 pour arriver au total de 7980 F montant du plan et devis. Le 8 m ai 1854 le conseil fixe la rétribution scolaire à 50 centiles par mois pour la première catégorie et à 1 f pour la 2° . une liste d’enfants admis gratuitement à l’école est dressée par le maire et le recteur. Le nombre est fixé à 15 .
L’école-Mairie fut ouverte en septembre 1855.
LES FRERES INSTITUTEURS COMMUNAUX
Le premier instituteur fut le frère Raphaël (Le Guen Mathias) né le 22 juin 1807 à Pluvigner (Morbihan) ; Il esneigna à St Avé pendant 20 ans ( 1855 à 1875) Il mourut le 25 janvier 1880, au pensionnat des Sts Anges à Pontivy dans sa soixante treizième année.
Son successeur fut le frère DERRIEN marie (Yvinec Pierre) né le 16 décembre 1825 à Commana (Finistère) ; Il arriva le 16 auôt 1875 à St Avé. Il en partit le 1é janvier 1880 pour l’école de l’Ile d’Arz. Il mourut le 8 février 1888 à Ploërmel dans sa 63° année.
Le frère Louis-Joseph (LE GUEN) arriva à St-Avé le 1é janvier 1880 et y enseigna pendant trois ans et demi. Il partit tenir l’école de Guéhenno en août 1883. il mourut à JOSSELIN. I
l fut remplacé par le Gordius ( Mathurin Le Ray) né le 1° décembre 1845 à LAUZACH (Morbihan) Il enseigna seulement pendant un an (Août 1883 à Aout 1884) à Saint-Avé. Il mourut à Lauzach le 27 avril 1890.
Son successeur, le frère Efflam-Marie, a tenu l’école de St-Avé pendant une an et demi ( du 20 aout 1884 au 13 janvier 1886). Peu après il se fit trappiste à l’abbaye de Meilleraye.
Le frère Lophane (François-Marie-Louis Suillaud) né en 1863, à Bignan (Morbihan) fut le dernier instituteur communal congréganiste, du 13 janvier 1886 à novembre 1887.
Le 17 janvier 1883 le conseil municipal vote une imposition de quatre centimes spéciaux pour l’agrandissement de l’école des garçons. Par expropriation, il achète une parcelle de terrain comprise au cadastre sou le n° 543 F, appartenant à Mademoiselle du Rocher Guengo. Monsieur Douillard, de Beauregard conseiller municipal et architecte, présente le plan et devis s’élevant à 10 969 F.
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